PORTRAIT D’UNE MEMBRE : MARS 2022
Alors que la session hivernale du Club battait son plein, voici venu le temps de publier un autre portrait d’une de nos membres actives et émérites.
Pleins feux ce mois-ci sur Marie-Audrey Turmel, qui siège sur le conseil d’administration du Club comme secrétaire, et n’hésite pas à cumuler les rôles dans les réunions du Club comme dans la vie.
- Parle-nous un peu de toi, Marie-Audrey !
J’ai joint le club Toastmasters YWCA Québec à l’automne 2016. Depuis, j’ai eu l’occasion de siéger sur le conseil d’administration du club (secrétaire et VP formation), de coordonner la tenue d’une conférence, de présenter une vingtaine de discours et de rencontrer des femmes extraordinaires de tout horizon. J’ai pris une pause de deux ans durant laquelle j’ai eu mes enfants, mais me revoilà en force!
- Comment es-tu arrivée à Toastmasters (TM) ?
C’est suite à la Formation Leaders et décisionnelles de la YWCA que je suis arrivée au Club. Dans le cadre de cette formation, Réjeanne Audet a fait une présentation durant laquelle elle avait mentionné le Club et ça a piqué ma curiosité. En effet, sachant que les compétences communicationnelles sont essentielles dans le milieu du travail et que ce n’est pas ma force, je me suis dis que ça valait le coup d’aller voir ce que le Club avait à offrir!
- Ton plus beau discours au Club ?
L’un de mes derniers discours qui portait sur mes péripéties de voyages. Pour la première fois, j’ai été capable de décrocher de mon texte et d’être plus naturelle en livrant mon discours.
- Ton meilleur souvenir en lien avec le Club ?
Je dirais qu’il s’agit des moments en dehors des réunions hebdomadaires (rencontre du CA, soupers, conférence au club, conférence du district) qui permettent de connaître sous un autre angle celles avec qui l’on partage cette même soif de s’améliorer.
- Ta hantise ou ton pire cauchemar, en lien avec TM ?
De figer lors d’un discours, d’une improvisation ou dans un des rôles de la réunion. Par contre, avec le temps et la pratique, on apprend à apprivoiser et à surmonter cette peur. Ce n’est pas parfait, mais rien ne l’est après tout !
- Ton idée du bonheur ?
Profiter du temps avec les gens que j’aime, en ne se souciant pas du temps qui passe!
- Ton occupation préférée ?
Actuellement, je dirais faire du crochet. C’est une activité qui permet de me relaxer, de me lancer des défis et de faire appel à ma créativité.
- La chose indispensable à ta liberté ?
Du temps. Avec le boulot, les enfants et les activités de l’un ou de l’autre membre de la famille, la vie est un véritable tourbillon qui finit par être étourdissant. Il n’y a rien de plus ressourçant que de s’accorder une plage de temps où la liste de choses à faire est mise de côté.
- Qui ou qu’est-ce qui (c’est selon !) t’inspire ?
Les femmes en politique et plus particulièrement, les jeunes mamans en politique. D’ailleurs, j’aimerais faire une mention d’honneur à Jacinda Ardern qui a donné naissance à son premier enfant en tant que première ministre de la Nouvelle-Zélande. Ces femmes démontrent que c’est possible de conjuguer nos objectifs professionnels et personnels. C’est rassurant pour moi qui ai deux jeunes enfants et qui ai de l’ambition professionnelle.
- Ta devise ?
Ma devise est la même qu’Assa : « Qui tente rien, n’a rien ! ». Je crois qu’il faut savoir oser dans la vie pour avoir ce que l’on souhaite ou pour atteindre nos objectifs.
- Le mot de la fin ?
Il n’y a pas de recette magique pour devenir une meilleure oratrice et leader. Il faut y consacrer du temps, de l’énergie et de la patience. Et le club est l’endroit idéal pour y parvenir puisqu’il permet de sortir de sa zone de confort. Et pour conclure, je laisse le mot de la fin à une figure politique, diplomate et militante américaine, madame Eleanor Roosevelt : « Il faut toujours faire ce que l’on ne croit pas pouvoir faire« .